200, le magazine de vélo qui ne prend plus l’avion

11 décembre 2023

Dans son nouveau numéro (39), en kiosques le 8 janvier 2024, le magazine de vélo 200 dévoile sa démarche carbone et révèle qu’il ne prend plus l’avion pour réaliser des reportages. Un engagement fort, pour montrer l’exemple et changer les représentations, du sport et du voyage.

Contact
François Paoletti
francois@200-lemagazine.com
06 31 89 82 94

Il faut parfois juste une amorce, une étincelle
Une simple idée que quelqu’un lance en l’air, et qui va vous entrainer plus loin que vous ne le pensez. Flash-back, un week-end de janvier, il y a bientôt deux ans. L’équipe de 200 était réunie dans une tranquille maison d’hôtes de l’Allier. Deux jours au coin d’une cheminée, pour discuter, réfléchir, travailler. En gros sur le paper-board : « le futur de 200 ».

Le vélo peut un peu changer le monde
Depuis son lancement en 2014, 200 va poser ses coudes sur les comptoirs d’ici et d’ailleurs pour raconter des histoires de vélo, au croisement entre sport, culture, et voyage. Mais désormais, sans prendre l’avion, en se disant que le changement ne peut pas commencer par les autres. L’article « La balade du réchauffement », d’Embrun à Tignes, est paru dans le numéro d’automne 2022 (200, N°34). Dans la foulée, 200 rejoignait Itinéraire bis, un collectif de médias qui veut « changer les représentations du voyage ». Il a semblé à l’équipe du magazine que 200 avait sur le sujet un rôle à jouer.

Agir d’abord, en parler ensuite, après avoir mesuré la portée de ses décisions
Dans la rédaction, Matthieu Lifschitz est le premier à en avoir essuyé les plâtres. Pour aller prendre le départ de la Race Through Poland (200 N°37), 7 heures de train et 22 heures de bus. Pour le retour, pareil. Matthieu a décidé que ce temps-là faisait partie de l’aventure.

La liste des raisons de ne rien changer est longue
Comme un embouteillage sur le périph’. « D’autres font pire », « Les leçons de morale, ça va bien », etc. « Et puis il est peut-être déjà trop tard. » Peut-être. En attendant, l’eau des bidons à 42°C a un goût dégueulasse. Et réellement punitif.

Ne pas prendre l’avion n’est pas une punition, c’est une aventure
Pour l’équipe de 200, elle a plein de bons côtés. La France et l’Europe sont suffisamment vastes pour ne pas s’y sentir à l’étroit, et elle n’exclut pas de publier, de temps en temps, des récits de voyageurs au long cours.
En pages 39 et 40, 200 présente le premier bilan carbone d’un numéro de 200. C’est un consultant (pour le cabinet ATNA), rencontré à vélo, qui l’a dressé, avec soutien de l’Ademe via son programme Tremplin. On y découvre qu’un exemplaire vendu en kiosque « pèse » deux fois plus de carbone qu’un exemplaire sur abonnement ? Que le papier est, pour un magazine, ce qui « coûte » le plus en émissions (57%). Ou le poids de la voiture (58% des déplacements).

200 va continuer de travailler le sujet, et joyeusement
Avec l’ambition de réduire son empreinte, d’inciter ses lecteurs à se poser les mêmes questions, avec l’idée que le futur ne sera pas ce que nous ferons : il est ce que nous faisons, maintenant. Et sans doute, comme une équipée à vélo, il n’attend pas.

Fiche d’identité
Lancé en 2014 et trimestriel, 200 se définit comme un magazine de vélo tourné vers l’aventure, à mi-chemin entre Sport et Voyage, « qui roule plus loin, voit plus large, sait lever le nez du guidon ».

Chiffres clés
• Trimestriel
• 132 pages
• 7,30 euros le prix au numéro
• 24 000 exemplaires imprimés
• 5 000 abonnés
• 9 000 ventes moyennes en kiosques
• 45 000 le lectorat estimé
• 858 g de CO2 l’empreinte carbone d’un exemplaire vendu en abonnement
• 1 877 g de CO2 celle d’un exemplaire vendu en kiosques

Images HD
La couverture
Le tableau de bord carbone

En savoir+
itinerairebis.eco
atna.org